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  • “Donc, vous dressez des animaux? Comment faites-vous pour leur apprendre à utiliser la BirdBox? “
    Ces animaux sont à l’état sauvage et apprennent par eux-mêmes à utiliser la BirdBox (donc sans aucun contact avec l’Homme), grâce à un protocole en 4 étapes que nous avons mis en place.
  • “Mais… N’est-ce pas dangereux pour la santé des corvidés de manipuler des déchets?” (ingestion des déchets ou de produits toxiques)
    Nous nous assurons de ne pas mettre ces oiseaux en danger grâce à notre collaboration avec un comité de pilotage scientifique du Muséum de l’Histoire Naturelle, du CNRS et de l’INRAE, ce qui nous permet de suivre et d’analyser le comportement des oiseaux. Grâce à l’'expérimentation, nous sommes à même d'analyser l'évolution de la santé des oiseaux. Les premières hypothèses scientifiques sont qu'il n'y aurait pas de danger pour eux car ils utilisent leur bec comme on se servirait d'une pince, c'est-à-dire que les déchets ne rentrent pas dans la poche sublinguale : ainsi, les déchets ne rentreraient ainsi pas en contact avec la salive.
  • “N’avez-vous pas l’impression de faire travailler des animaux sauvages?”
    Les oiseaux avec lesquels nos BirdBoxs sont en interaction sont des animaux sauvages, qui apprennent par eux-mêmes, c’est-à-dire en toute liberté et sans aucun contact avec l’humain, le fonctionnement de notre solution. Aussi, notre but profond n’est pas de dépolluer en masse grâce à ces animaux (car dans tous les cas ce ne sera pas possible au vu de l’ampleur du problème) mais de sensibiliser sur la pollution plastique d’une manière innovante, et surtout, de redorer l’image de ces oiseaux fabuleux, utiles à tout un écosystème, et pour beaucoup considérés juridiquement comme des espèces nuisibles et détruites par centaines de milliers chaque année en France. D’autant plus que leur statut n’a aucun fondement écologique et scientifique. Enfin, nous ne voulons pas que ces oiseaux adoptent notre machine comme source alimentaire primaire et dérégler des chaînes alimentaires (bien que, ceci dit, ces oiseaux en ville se nourrissent en grande majorité dans nos poubelles, et sont pour beaucoup malnutris ou sous-nutris). C’est pour toutes ces raisons que nous collaborons avec un comité de pilotage scientifique du Muséum National d’Histoire Naturelle, du CNRS et de l’INRAE afin de suivre et d’analyser le comportement des oiseaux.
  • “Leur donner de la nourriture ne dérègle-t-il pas la chaîne alimentaire naturelle ?”
    Nous ne voulons pas que ces animaux sauvages adoptent comme source d’alimentation primaire notre nourriture : ainsi, nous suivons de près leurs actions, et nous mettrons en place, si besoin, des plages horaires de fonctionnement de la BirdBox et/ou une saisonnalité. La récompense alimentaire que ces oiseaux reçoivent fait seulement figure de supplément nutritionnel. À ce sujet, ces animaux ayant migré pour beaucoup dans les villes, à cause de la destruction de leurs habitats, de la raréfaction de leur nourriture, de la chasse et de leur destruction car plusieurs espèces sont considérées comme nuisibles ET comme gibier, s’en retrouvent pour beaucoup malnutris et sous-nutris. Afin de suivre le comportement de ces oiseaux face à nos BirdBox, nous collaborons avec un comité de pilotage scientifique du Muséum de l’Histoire Naturelle, du CNRS et de l’INRAE.
  • “Que leur donnez-vous à manger ?”
    Ces oiseaux sont omnivores, ils ne sont pas très difficile à sustenter. Cependant, pour la réussite du projet, le choix de l'alimentation est très important et doit pouvoir répondre aux différents enjeux. Aucune alimentation spécifiques aux corvidés n'existant à ce jour, nous avons cherché la meilleure solution alimentaire qui puisse à la fois être stocké et distribuer par notre système, susciter l'appétit des oiseaux et s'intégrer dans leur régime alimentaire. C'est pourquoi, en concertation avec les scientifiques qui nous suivent sur ce projet, nous utilisons des granulés aux insectes et aux fruits de la marque NutriBird. Cette entreprise Belge est recommandé par de nombreux vétérinaires et nombreux de leur produits sont utilisés dans des parc ornithologiques. Et on peut vous dire que les oiseaux en raffole !
  • “Vos BirdBoxs ne vont-elles pas attirer encore plus de Corvidés en ville ?”
    Jusqu’à présent, nous n’avons pas constaté d’augmentation de Corvidés dans les lieux où nous sommes implantés. Pour information, ces oiseaux ne dorment et ne nourrissent pas au même endroit. Ainsi, la BirdBox fait simplement partie de leur “ronde” quotidienne pour chercher de la nourriture. Toutefois, si d’aventure notre solution dérègle le nombre d’individus en ville, nous mettrons alors en place des plages horaires de fonctionnement de la BirdBox et/ou une saisonnalité.
  • “Comment est produite la BirdBox ?”
    Dès le départ, la réflexion sur l’impact de la de notre solution a été un point d’honneur pour nous. Notre machine étant disposée à l’extérieur, nous avions besoin d’une grande résistance à la météo, hiver comme été. À cela s'ajoutent des contraintes de sécurité et d’usages.
  • “Comment distribuez-vous vos BirdBoxs ?”
    Jusqu’à maintenant, nos BirdBoxs ont été distribuées par camion sous forme de kits ; l’ensemble tient sur une palette. Pour rappel, l’entreprise Atech qui fabrique nos BirdBoxs est située à proximité de Nantes. Notre atelier, lui, est situé à Aix-en-Provence.
  • “Comment obtenir un devis ?”
    Vous souhaitez obtenir un devis? Contactez-nous afin que nous puissions vous envoyer toutes les informations dont vous avez besoin !
  • Vous avez d'autres questions sur Birds For Change ?
    Dites-nous tout, on vous répondra avec plaisir !

IL EST VRAI QUE NOTRE PROJET EST PEU COMMUN ET INTRIGUE... VOUS AVEZ SÛREMENT DES QUESTIONS ET C'EST NORMAL, ON VOUS RÉPOND !

Corbeau Freux
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